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Affichage des articles du février, 2011

Logistique au Maroc : un secteur en chantier

Initiée en 2008, la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique est sur les rails. Gros plan sur les objectifs et la mise en oeuvre d’un chantier prioritaire de l’économie marocaine. Dossier réalisé par Youssef Aït Lahcen Le Maroc réalise plus de 95% de ses échanges extérieurs par voie maritime, avec plus de 60 millions de tonnes de marchandises transportées par an. La Stratégie logistique doit permettre aux consommateurs et aux opérateurs économiques de bénéficier d’une gestion optimisée des flux de marchandises. Ce n’est pas un secret. Le secteur de la logistique est le système nerveux de toute économie performante. La Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique fait partie de ces grands chantiers voulus par le Maroc de la nouvelle ère. Le Royaume a ainsi réalisé ces dernières années une véritable rupture dans le développement des infrastructures de transport (autoroutes, ports, chemins de fer…) et a franchi d’importantes étapes

La Chine lance sa première zone économique océanique

La première zone économique océanique de la Chine a été inaugurée vendredi dans la Province côtière du Shandong avec la signature de contrats pour une valeur de 38,6 milliards de Dollars US, signal que le pays est en train d'élargir son centre d'intérêt économique depuis la terre pour couvrir aussi l'océan. La Zone Economique Bleue de la Péninsule du Shandong a signé une série de contrats lors d'une conférence de promotion organisée à Beijing, contenant 23 programmes, le tout évalué à 255 milliards de Yuans (38,6 milliards de Dollars US). Les programmes couvrent les technologies agricoles, l'utilisation des énergies nouvelles, la logistique internationale, le tourisme et la culture, a dit Fei Yunliang, Directeur du bureau de la construction de la zone économique. L'un des programmes est un projet conjoint entre le Gouvernement du Comté de Wendeng et la société hongkongaise Shiwei Co Ltd, pour le développement des Iles Nanhai afin d'en faire une destin

2010, record historique pour le transport fluvial !

A l'heure où Voies navigables de France est très fière de fêter ses 20 ans, le transport fluvial atteint un niveau de croissance record jamais atteint depuis 30 ans : près de 9% d'augmentation du trafic pour la seule année 2010 ! Ces chiffres encourageants démontrent l'évolution significative des politiques de transports et de logistiques des entreprises, en faveur d'un mode plus compétitif, fiable et durable. Résultat d'une politique d'investissement, y compris de relance, et de développement engagée depuis plusieurs années par VNF, ce bilan est aussi le fruit des efforts de l'ensemble des acteurs de la voie d'eau et de ses partenaires. L'établissement public se réjouit qu'en ce vingtième anniversaire, les usagers, de plus en plus nombreux, réaffirment plus que jamais leur confiance en ce mode de transport ! Le fluvial gagne des parts de marché Si l'année 2009 avait été caractérisée par une pause de croissance (- 1,1 %), 2010 se d

Signature d’un accord de coopération entre les autorités portuaires de Tanger Med et Gênes

Le vendredi 25 février 2011 au port Tanger Med, M. Toufiq IBRAHIMI, Président du Directoire de l’Agence Spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), M. Luigi MERLO, Président de l’Autorité Portuaire de Gênes, et M. Franco APRILE, Président de Liguria International, partenaire financier du Port de Gênes, ont signé un accord de coopération liant les ports de Tanger Med et de Gênes. Cet accord vise en premier lieu à appuyer le développement des liaisons maritimes passagers et roulier entre les ports de Tanger Med et Gênes. L’accord prévoit ainsi la mise en place d’un groupe de travail conjoint qui aura pour mission d’examiner les questions logistiques communément identifiées par les deux autorités portuaires, en vue de formuler des propositions à même de fluidifier et d’intensifier les échanges entre les deux ports. Par ailleurs, et dans l’objectif de promouvoir le trafic roulier entre les ports de Tanger Med et de Gênes, les deux parties veilleront à participer activement aux missions comme

Les fragilités de l'économie marocaine -9-

9- Foncier : où trouver les milliers d'hectares mobilisables pour les plans sectoriels programmés ? Emergence, Rawaj, Plan Maroc Vert, Stratégie nationale de la logistique, Villes sans bidonvilles…Depuis cinq ans, le Maroc vit au rythme des plans sectoriels qui nécessiteront des milliards de DH et, surtout, des milliers d’hectares. Les 23 plateformes industrielles intégrées (P2I) prévues dans le pacte Emergence mobiliseront quelque 3 000 hectares. Les futures zones logistiques nécessiteront, elles, 3 300 ha. Quant au plan Rawaj, pour la modernisation du commerce, il table sur le développement de zones d’activités commerciales sur une assiette foncière totale de 500 ha. A tout cela, il faut ajouter les grands chantiers d’infrastructures et, bien sûr, le plus gros consommateur de foncier qu’est le logement. Rien que pour le programme des logements à 140 000 DH, ce sont 3 800 ha à mobiliser et le compte est loin d’être bon, sans compter les programmes Villes sans bidonvilles et les

Les fragilités de l'économie marocaine -8-

8- Compétences : la qualité fait déjà défaut, la quantité posera problème. Pour garantir un haut niveau de croissance, il convient d’investir, de favoriser la consommation intérieure et d’encourager les exportations. Mais sans ressources humaines de qualité, il sera difficile d’aller loin. Cela est d’autant plus vrai pour une économie comme le Maroc qui veut passer de la sous-traitance à une industrie productrice de valeur ajoutée. Et, en l’état actuel de la situation, la mise à disposition de personnel qualifié n’est pas si simple. Sur la période 2009-2015, il y aura 220 000 emplois à pourvoir dans l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile-cuir et l’agroalimentaire, si tous les investissements attendus du Pacte national pour l’émergence industrielle (Pacte) sont réalisés. Dans le tourisme, l’objectif de 72 000 emplois fixés pour la Vision 2010 est loin d’être atteint. Aujourd’hui, le marché de l’emploi est moins tendu, mais il y a juste deux ans, quand l

Les fragilités de l'économie marocaine -7-

7- L'économie ne crée plus suffisamment d'emplois et les diplômés souffrent plus que les autres. A fin mars 2010, le taux de chômage s’établissait à 10%. Il accuse ce faisant une hausse de 0,6 point par rapport à la fin de 2009 et 0,4 point par rapport à la même période de l’exercice précédent (fin mars 2009). Une situation qui reflète la perte de vigueur du marché du travail marqué par un fléchissement des créations, d’un côté, et une reprise de l’offre de travail (+ 1% au lieu de - 0,2% au quatrième trimestre de 2009), de l’autre côté. Comme toujours, ce sont les citadins qui sont affectés par cette remontée du chômage : 14,7 % au lieu de 14,1 % à la même période de l’année dernière ; le chômage en milieu rural étant resté pratiquement en stagnation de 4,6 % contre 4,7 % entre les deux périodes. Mais cette structure du chômage est en réalité quasiment la même depuis des années : un chômage urbain élevé et un chômage rural très faible. Et cette structure du chômage ren

Les fragilités de l'économie marocaine -6-

6- Investissements directs étrangers : encore très irréguliers. Le rapport 2010 sur l’investissement dans le monde dont la teneur vient d’être rendue publique par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) le confirme : les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc évoluent de manière défavorable depuis deux ans. En 2009, ils ont totalisé 1,33 milliard de dollars, soit 11,3 milliards de DH (un dollar pour 8,5 DH), en chute de 46,5 % par rapport à 2008. Les données communiquées par l’organisme onusien sont certes en décalage avec celle de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) qui fait état d’un volume de 20,3 milliards de DH, en 2009, en baisse de 27 %, mais le problème reste le même. Depuis deux ans, la tendance est à la baisse. Et, plus grave, le Royaume pointe au 12e rang sur le continent, derrière des voisins et concurrents directs comme la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte, selon le classement de la CNUCED. Il est avé

Les fragilités de l'économie marocaine -5-

5- Le manque de liquidités risque de freiner la croissance économique.   La sous-liquidité du système bancaire marocain persiste et inquiète. Jusqu’à fin 2006, le marché était structurellement excédentaire, grâce à des transferts des MRE, des recettes de voyages et des investissements étrangers en expansion. Mais à partir de juin 2007, il est devenu déficitaire. D’une part, la flambée des cours des matières premières a alourdi le poids des importations. De l’autre, le déclenchement de la crise internationale a affecté les recettes en devises du Maroc. Ceci, conjugué à un rythme élevé de distribution des crédits, notamment par rapport à la collecte des dépôts, a plongé le marché dans un manque de liquidités qui atteint actuellement plus de 20 milliards de DH. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Les taux débiteurs ont augmenté et les banques ont durci les conditions d’octroi des crédits à l’encontre de certains secteurs. Certes, la Banque centrale a réduit à plusieurs reprise

Les fragilités de l'économie marocaine (4)

4- Compensation : le piège des matières premières. Entre 1999 et 2009, le Maroc a déboursé 115 milliards de DH au titre de la compensation des hydrocarbures (pétrole, GPL) et des produits de première nécessité, soit une moyenne de 10,45 milliards de DH par année pour une politique sociale non ciblée dont profitent aussi bien les pauvres que les riches et même l’industrie et l’agriculture, puisque ces derniers utilisent le gaz butane subventionné pour leurs besoins de production. Mais le Maroc peut-il se permettre de telles dépenses sachant que ces dernières sont appelées à croître considérablement. Peut-il se permettre de supporter, comme en 2008, une subvention de 110 DH par bouteille de gaz butane vendue sur le marché à 40 DH ? Depuis 2003, en fait, le système de compensation dont la philosophie est de couvrir la hausse des prix de produits de première nécessité par les gains sur d’autres produits s’est transformé en soutien aux prix tout court. L’enveloppe dédiée aux subventi

Les fragilités de l'économie marocaine (3)

3- L'Etat vit au-dessus de ses moyens et ça s'aggrave ! Depuis 2008, année record de croissance des recettes fiscales (+ 23,7 %), celles-ci ont entamé une baisse qui s’était établie à - 9,1 % en 2009 et devrait se situer à - 2,3 %, selon les prévisions de la Loi de finances 2010. Or, à fin juin, la baisse est déjà de 4 %. Les recettes non fiscales, depuis que l’essentiel de ce qui devait être privatisé a été privé, sont elles aussi en baisse, et en forte baisse : - 11,6 % en 2008, - 12,5 % en 2009 et l’on prévoit - 5,3 % en 2010. Pendant ce temps, les dépenses sont en hausse, surtout les dépenses d’investissement depuis 2007. Selon les données du Trésor, les dépenses ordinaires ont augmenté de 8,5 % en 2007, 16,8 % en 2008 ; elles ont baissé de 3,1 % en 2009, et selon les prévisions de la Loi de finances 2010, elles devraient augmenter de 3 % cette année. Mais cette hausse de 3 % est obtenue sur la base d’une enveloppe de la compensation de 12,8 milliards de DH. Or, à fin j

Les fragilités de l'économie marocaine -2-

Les exportations stagnent, les importations explosent, les devises fondent: Déficit structurel de la balance commerciale, mais aussi les effets d’une crise économique internationale qui ont brusquement fait chuter les recettes de services et de transferts courants servant jusque-là de couverture à la faiblesse des exportations de biens. Le Maroc a mal à ses comptes extérieurs et cela dure depuis 2007. L’effet sur nos avoirs en devises étrangères est perceptible. Elles couvrent aujourd’hui à peine 5 mois d’importations. Sur le premier trimestre de 2010, dont les données viennent d’être publiées par l’Office des changes, le compte courant des transactions courantes a déjà enregistré un déficit de 10,45 milliards de DH et l’année devrait s’achever sur un déficit tournant autour de 40 milliards. Pourtant, la balance des services a été excédentaire de plus de 8 milliards de DH, grâce essentiellement aux recettes de voyages, et celle des transferts courants positive de 13,5 milliards de D

Les fragilités de l'économie marocaine

Panne de croissance industrielle, IDE en baisse, comptes extérieurs menacés, manque de liquidités, foncier difficilement mobilisable, chômage en stagnation... , les problèmes et les retards s'accumulent. L'économie marocaine a gagné en puissance par rapport aux facteurs exogènes, mais peine à décoller réellement. L'accélération des plans et l'adoption de mesures choc devient urgente pour ne pas bloquer la machine. En 2009, pouvoirs publics et hommes d’affaires louaient la capacité de résistance de l’économie nationale face à la crise financière internationale. Tandis que plusieurs pays étaient en récession, le PIB du Maroc progressait de 5,3%. L’une des raisons est que les performances de l’agriculture, qui reste un moteur essentiel de la croissance, avaient été excellentes, suite à une récolte céréalière record, sans compter que le secteur non agricole avait bien tenu. Bien que le plus dur semble passé, le rythme sera moins élevé en 2010. Les prévisionnistes les

Le Maroc, un fort potentiel

Pour le quotidien économique français, l'inauguration, lundi soir par le groupe français Accor, de son 900e hôtel «Ibis» à Tanger, le deuxième pour l'enseigne dans la ville portuaire marocaine, est «symbolique à plus d'un titre». «Au-delà de l'expansion mondiale de la chaîne, l'événement témoigne que le Maroc, à l'instar des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) est lui aussi concerné par le développement d'Ibis et plus largement de l'hôtellerie économique du groupe français. Et cette nouvelle impulsion est donnée au moment même où la concurrence semble se décider dans le pays», relève 'Les Echos'. Implanté dans le Royaume depuis 1997, Accor prévoit de densifier son maillage local en portant le nombre d'établissements de 16 à 25-30 d'ici à 2015. En parallèle, la concurrence «commence à s'activer» dans le secteur de l'hôtellerie économique au Maroc, constate la publication. Elle cite l'exemple de B&B, le numéro trois f

Maroc, pilier de la compétitivité et du développement de Renault

Pour croitre, Renault a besoin d’usines compétitives et adaptées aux marchés sur lesquels il opère. Dans le cadre de son nouveau plan stratégique, Renault fait évoluer son outil industriel dans deux directions : - en adaptant les capacités, en continuant d’améliorer la performance et en concentrant l’activité des usines d’Europe Occidentale sur les productions à forte valeur ajoutée soit, principalement, le haut et le moyen de gamme européens, les véhicules utilitaires, les véhicules et moteurs électriques ainsi que les batteries - en accroissant les capacités et en alignant la performance des usines à l’international pour que Renault puisse apporter une forte contribution à la croissance des marchés émergents. Produire localement est indispensable pour être compétitif, réactif et pouvoir vendre au bon prix nos produits. Renault annonce pour ses sites français : - la production du moteur électrique à l’usine de Cléon à partir de 2013, - la localisation d’un fourgon à l’usine de Sand

La traçabilité obligatoire pour les exploitations agricoles à compter de septembre 2011 -Maroc-

Tous les secteurs intervenant dans la production alimentaire devront à l'avenir être dotés d'un agrément pour pouvoir vendre sur le marché national. L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) boucle sa première année d’existence sur une note toute positive. Le Dr Abdelhamid Benazzou, son DG, n’en veut pour preuve que l’introduction de l’orange marocaine en Chine ou de la tomate aux Etats-Unis en 2010. Effectivement, deux accords phytosanitaires ont été signés avec les autorités des pays concernés. Mieux encore, le premier contingent d’oranges marocaines est déjà arrivé en Chine. L’autre bonne nouvelle est que le Maroc est autorisé à exporter des huîtres vers l’Union européenne, sachant que d’autres accords sont en préparation. Encore que là, ce ne sont que les parties visibles d’un travail en profondeur dont la finalité est de faire muter notre conception de la sécurité alimentaire des contrôles aléatoires d’échantillons avant leur introd