Depuis quelques mois, on a l’impression que les partis Ennahdha, PDP, Ettakatol, Ettajdid, El Watan, l’Initiative, CPR, POCT, et les autres, apportent aux tunisiens des réponses à des questions non posées par ceux-ci ou sauf par le microcosme de l’intelligentsia tunisoise ou ‘facebookienne’ : laïcité, financement de partis, normalisation avec Israël, régime semi-présidentiel ou parlementaire, …. Ils bottent, pour ainsi dire, quasiment tous en touche, alors que la vraie bataille est dans l’amélioration du quotidien de millions de tunisiens. Sondages à l’appui, la lutte contre le chômage et la création d’emplois devrait être pour une écrasante majorité des tunisiens la priorité des priorités d’un gouvernement élu et des partis politiques. Or, pour faire face à la situation du chômage de plus de 750 000 citoyens tunisiens, assurer la stabilité du pays et le succès de la révolution et de la démocratie, il y a en Tunisie, toutes tendances politiques confondues, un consensus sur les objectif...