Un projet de la direction régionale vise à supprimer 13 emplois à Périgueux et 11 à Saintes (17).
En tout, 24 postes devraient être supprimés à Saintes et Périgueux. Photo J.-C. S.
Lors du Comité d'entreprise régional du 30 juin, un nouveau projet a été présenté. Il vise à mutualiser différents services administratifs des technicentres de la SNCF à Saintes et Périgueux : relations humaines, achats, logistique, comptabilité… Cette mutualisation entraînerait la suppression de 24 emplois : 13 à périgueux, et 11 à Saintes (Charente-Maritime). Son but est, entre autres, d'améliorer la productivité et les frais fixes de l'entreprise.
La CGT-Cheminots a donc décidé de s'organiser « pour contrer ce projet. Nous refusons cette fusion », explique Arnaud Rouby, secrétaire CGT-Cheminots à Périgueux. Jérôme Jean, élu CGT aux ateliers de Chamiers, ajoute : « Nous ne serions pas contre une mutualisation qui améliorerait nos services, mais là il s'agit d'une fusion : on va réunir des postes pour en supprimer. »
Le 5 juillet dernier, une délégation CGT de Périgueux s'est donc rendue à Saintes « pour développer une stratégie commune et réfléchir sur les différentes formes d'actions à mettre en place cet été et à la rentrée, explique Arnaud Rouby. Nous avons rédigé un tract qui sera distribué la semaine prochaine, et une pétition commune adressée aux cheminots des deux centres. »
Le 11 juillet, un comité de vigilance s'est réuni, comptant plusieurs élus et des représentants des salariés et de la direction de la SNCF. « Rien n'en est sorti, se navre Arnaud Rouby. Les élus ne s'emparent pas assez de cette affaire. »
En tout, la Dordogne compte environ 900 cheminots, tous services confondus, dont 578 aux ateliers de Périgueux et 80 à ceux de Chamiers. Les ateliers de Saintes en comptent 404. Mercredi, une délégation devrait venir à périgueux pour proposer et étudier d'autres actions à mettre en place pour la rentrée », souhaite Arnaud Rouby.
Grégoire Morizet
Vers une stratégie commune
Le 5 juillet dernier, une délégation CGT de Périgueux s'est donc rendue à Saintes « pour développer une stratégie commune et réfléchir sur les différentes formes d'actions à mettre en place cet été et à la rentrée, explique Arnaud Rouby. Nous avons rédigé un tract qui sera distribué la semaine prochaine, et une pétition commune adressée aux cheminots des deux centres. »
Le 11 juillet, un comité de vigilance s'est réuni, comptant plusieurs élus et des représentants des salariés et de la direction de la SNCF. « Rien n'en est sorti, se navre Arnaud Rouby. Les élus ne s'emparent pas assez de cette affaire. »
En tout, la Dordogne compte environ 900 cheminots, tous services confondus, dont 578 aux ateliers de Périgueux et 80 à ceux de Chamiers. Les ateliers de Saintes en comptent 404. Mercredi, une délégation devrait venir à périgueux pour proposer et étudier d'autres actions à mettre en place pour la rentrée », souhaite Arnaud Rouby.
Grégoire Morizet
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