La demande étrangère adressée au Maroc devrait battre son plein en 2014. Si durant les deux dernières années, cette demande n’a pas dépassé le seuil de 0,5%, cette stagnation se convertirait en 2013 par un net rebond.
Résilience est la trajectoire qu’a empruntée l’économie nationale en 2013. Les mutations mondiales ont eu cette fois-ci un effet positif sur la santé financière du Maroc. La reprise fut donc au rendez-vous coupant les ponts avec tout climat morose autrefois constaté. C’est sur cette voie que le Maroc continuerait à gravir les échelons de la performance. Le trend de la croissance devrait, selon les prévisions émises jusqu’à présent, poursuivre sur le même élan. Plusieurs éléments y sont afférents. Citons à titre d’exemple le développement du secteur industriel. La diversification de la productivité industrielle est désormais un choix prometteur. De nouvelles spécialisations sont lancées en perspective contribuant ainsi à moderniser les fondements de la sphère économique et à renforcer l’apport du secteur secondaire.
En revanche, certaines priorités s’imposent. Le repositionnement de la compétitivité mondiale repose donc sur un certain nombre de réformes. Il découle, comme nécessité, la sauvegarde des équilibres extérieurs et intérieurs. Les écarts jusque-là observés pèsent lourd sur la balance économique et particulièrement sur la soutenabilité de l’investissement au Maroc. De même, le tertiaire constitue un potentiel compétitif pour le Maroc. Le Maroc a réussi au fil des années à consolider son positionnement dans le domaine de l’offshoring. D’ailleurs, toute une stratégie a été bâtie
dans ce sens faisant de cette activité l’un des principaux métiers mondiaux du Maroc.
Une forte demande internationale au Maroc en 2014
La demande étrangère adressée au Maroc devrait battre son plein en 2014. Si durant les deux dernières années, cette demande n’a pas dépassé le seuil de 0,5%, cette stagnation se convertirait en 2013 par un net rebond. Les prévisions exprimées à cet égard tablent sur une progression de l’ordre de 3,4%. Et pour cause : le redressement attendu de l’économie mondiale. La zone euro, partenaire privilégié du Maroc, prendra son envol en 2014. L’économie européene devrait atteindre une évolution de 1% en 2014 après deux longues années de récessions. Sous un panorama général, la croissance économique mondiale devrait s’établir à 3,6% au cours de cette année contre une hausse de 2,9% en 2013. Les prévisions du FMI mettent également en relief la bonne performance de l’économie américaine qui devrait atteindre à fin 2014 une évolution de 2,6% contre 1,2% estimée pour l’économie japonaise. Les économies émergentes profiteront donc de cette situation s’attendant ainsi à une performance de 5,1% au cours de 2014. La situation économique de la région Mena devrait pareillement se redresser, soit des attentes positives de l’ordre de 3,8% contre une croissance avoisinant les 2,1% en 2013.
Le secteur primaire pénalisé par les conditions climatiques
Certes, les pluies ont commencé à s’abattre sur le Royaume, mais leur arrivée a marqué un net retard entravant ainsi la contribution du secteur primaire. Le déficit pluviométrique est désormais flagrant. Ainsi, la donne pourrait se changer en 2014 accordant plus de crédit au secteur secondaire qu’à l’agriculture et dérivés. La campagne agricole 2013-2014 semble donc se dérouler dans un contexte peu favorable. Le taux de remplissage des barrages à usage agricole s’est établi moyennement à 63% contre 73% observé une année auparavant. De même, le cumul pluviométrique arrêté à fin décembre 2013 fut en retrait de 45% par rapport à l’année précédente et de 62% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Change : Un positionnement mitigé pour le dirham
Entre appréciation et dépréciation, le dirham marocain peine à trouver son positionnement sur le marché de change mondial. En 2013, le bilan fut mitigé montrant un repli de 0,6% par rapport à l’euro contre une hausse de 2,73% vis-à-vis du dollar américain. Toutefois , le rouge a dominé les opérations sur le marché de changes. Le volume des opérations d’achat et de vente de devises contre le dirham a accusé une baisse de 2% à fin novembre 2013. Au niveau du compartiment bancaire cette baisse a été de 96 milliards de dirhams.
Notons que le volume moyen des ventes de devises par Bank Al-Maghrib aux banques est passé pour sa part de 5,1 milliards de dirhams à 2 milliards de dirhams. Les opérations réalisées dans ce sens entre les banques marocaines et étrangères démontrent un volume de 80,3 milliards de dirhams en moyenne contre 57,2 milliards enregistrés en 2012.
En revanche, certaines priorités s’imposent. Le repositionnement de la compétitivité mondiale repose donc sur un certain nombre de réformes. Il découle, comme nécessité, la sauvegarde des équilibres extérieurs et intérieurs. Les écarts jusque-là observés pèsent lourd sur la balance économique et particulièrement sur la soutenabilité de l’investissement au Maroc. De même, le tertiaire constitue un potentiel compétitif pour le Maroc. Le Maroc a réussi au fil des années à consolider son positionnement dans le domaine de l’offshoring. D’ailleurs, toute une stratégie a été bâtie
dans ce sens faisant de cette activité l’un des principaux métiers mondiaux du Maroc.
Une forte demande internationale au Maroc en 2014
La demande étrangère adressée au Maroc devrait battre son plein en 2014. Si durant les deux dernières années, cette demande n’a pas dépassé le seuil de 0,5%, cette stagnation se convertirait en 2013 par un net rebond. Les prévisions exprimées à cet égard tablent sur une progression de l’ordre de 3,4%. Et pour cause : le redressement attendu de l’économie mondiale. La zone euro, partenaire privilégié du Maroc, prendra son envol en 2014. L’économie européene devrait atteindre une évolution de 1% en 2014 après deux longues années de récessions. Sous un panorama général, la croissance économique mondiale devrait s’établir à 3,6% au cours de cette année contre une hausse de 2,9% en 2013. Les prévisions du FMI mettent également en relief la bonne performance de l’économie américaine qui devrait atteindre à fin 2014 une évolution de 2,6% contre 1,2% estimée pour l’économie japonaise. Les économies émergentes profiteront donc de cette situation s’attendant ainsi à une performance de 5,1% au cours de 2014. La situation économique de la région Mena devrait pareillement se redresser, soit des attentes positives de l’ordre de 3,8% contre une croissance avoisinant les 2,1% en 2013.
Le secteur primaire pénalisé par les conditions climatiques
Certes, les pluies ont commencé à s’abattre sur le Royaume, mais leur arrivée a marqué un net retard entravant ainsi la contribution du secteur primaire. Le déficit pluviométrique est désormais flagrant. Ainsi, la donne pourrait se changer en 2014 accordant plus de crédit au secteur secondaire qu’à l’agriculture et dérivés. La campagne agricole 2013-2014 semble donc se dérouler dans un contexte peu favorable. Le taux de remplissage des barrages à usage agricole s’est établi moyennement à 63% contre 73% observé une année auparavant. De même, le cumul pluviométrique arrêté à fin décembre 2013 fut en retrait de 45% par rapport à l’année précédente et de 62% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Change : Un positionnement mitigé pour le dirham
Entre appréciation et dépréciation, le dirham marocain peine à trouver son positionnement sur le marché de change mondial. En 2013, le bilan fut mitigé montrant un repli de 0,6% par rapport à l’euro contre une hausse de 2,73% vis-à-vis du dollar américain. Toutefois , le rouge a dominé les opérations sur le marché de changes. Le volume des opérations d’achat et de vente de devises contre le dirham a accusé une baisse de 2% à fin novembre 2013. Au niveau du compartiment bancaire cette baisse a été de 96 milliards de dirhams.
Notons que le volume moyen des ventes de devises par Bank Al-Maghrib aux banques est passé pour sa part de 5,1 milliards de dirhams à 2 milliards de dirhams. Les opérations réalisées dans ce sens entre les banques marocaines et étrangères démontrent un volume de 80,3 milliards de dirhams en moyenne contre 57,2 milliards enregistrés en 2012.
Kawtar Tali
www.lavieeco.com
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