Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé developpement économique

Chine : la création d'une zone de développement de l'économie maritime a été approuvée au Zhejiang

Un projet de création d'une zone de développement économique des océans, dans la province orientale du Zhejiang, a été approuvé par le Conseil des Affaires d'Etat (le gouvernement chinois). La zone de développement économique des océans du Zhejiang va développer son économie maritime en protégeant les ressources stratégiques de la Chine, a déclaré Liu Ting, le directeur adjoint du Comité provincial pour le Développement et la Réforme. Le Conseil des Affaires d'Etat a approuvé le projet d'une zone de développement océanique en février dernier, après la première création d'une telle zone dans le Shandong, le 18 février. La zone du Zhejiang va se concentrer sur les services de logistique combinant une plate-forme commerciale, des réseaux de transport mer-terre et un système de soutien financier et informatique, a-t-il indiqué. Les eaux au large des côtes représentant 3 millions de km2, et les 32 000 km de côtes en Chine ont des réserves prouvées de 24,6 millia...

Les fragilités de l'économie marocaine -8-

8- Compétences : la qualité fait déjà défaut, la quantité posera problème. Pour garantir un haut niveau de croissance, il convient d’investir, de favoriser la consommation intérieure et d’encourager les exportations. Mais sans ressources humaines de qualité, il sera difficile d’aller loin. Cela est d’autant plus vrai pour une économie comme le Maroc qui veut passer de la sous-traitance à une industrie productrice de valeur ajoutée. Et, en l’état actuel de la situation, la mise à disposition de personnel qualifié n’est pas si simple. Sur la période 2009-2015, il y aura 220 000 emplois à pourvoir dans l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile-cuir et l’agroalimentaire, si tous les investissements attendus du Pacte national pour l’émergence industrielle (Pacte) sont réalisés. Dans le tourisme, l’objectif de 72 000 emplois fixés pour la Vision 2010 est loin d’être atteint. Aujourd’hui, le marché de l’emploi est moins tendu, mais il y a juste deux ans, quand l...

Les fragilités de l'économie marocaine -7-

7- L'économie ne crée plus suffisamment d'emplois et les diplômés souffrent plus que les autres. A fin mars 2010, le taux de chômage s’établissait à 10%. Il accuse ce faisant une hausse de 0,6 point par rapport à la fin de 2009 et 0,4 point par rapport à la même période de l’exercice précédent (fin mars 2009). Une situation qui reflète la perte de vigueur du marché du travail marqué par un fléchissement des créations, d’un côté, et une reprise de l’offre de travail (+ 1% au lieu de - 0,2% au quatrième trimestre de 2009), de l’autre côté. Comme toujours, ce sont les citadins qui sont affectés par cette remontée du chômage : 14,7 % au lieu de 14,1 % à la même période de l’année dernière ; le chômage en milieu rural étant resté pratiquement en stagnation de 4,6 % contre 4,7 % entre les deux périodes. Mais cette structure du chômage est en réalité quasiment la même depuis des années : un chômage urbain élevé et un chômage rural très faible. Et cette structure du chômage ren...

Les fragilités de l'économie marocaine -6-

6- Investissements directs étrangers : encore très irréguliers. Le rapport 2010 sur l’investissement dans le monde dont la teneur vient d’être rendue publique par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) le confirme : les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc évoluent de manière défavorable depuis deux ans. En 2009, ils ont totalisé 1,33 milliard de dollars, soit 11,3 milliards de DH (un dollar pour 8,5 DH), en chute de 46,5 % par rapport à 2008. Les données communiquées par l’organisme onusien sont certes en décalage avec celle de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) qui fait état d’un volume de 20,3 milliards de DH, en 2009, en baisse de 27 %, mais le problème reste le même. Depuis deux ans, la tendance est à la baisse. Et, plus grave, le Royaume pointe au 12e rang sur le continent, derrière des voisins et concurrents directs comme la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte, selon le classement de la CNUCED. Il est avé...

Les fragilités de l'économie marocaine -5-

5- Le manque de liquidités risque de freiner la croissance économique.   La sous-liquidité du système bancaire marocain persiste et inquiète. Jusqu’à fin 2006, le marché était structurellement excédentaire, grâce à des transferts des MRE, des recettes de voyages et des investissements étrangers en expansion. Mais à partir de juin 2007, il est devenu déficitaire. D’une part, la flambée des cours des matières premières a alourdi le poids des importations. De l’autre, le déclenchement de la crise internationale a affecté les recettes en devises du Maroc. Ceci, conjugué à un rythme élevé de distribution des crédits, notamment par rapport à la collecte des dépôts, a plongé le marché dans un manque de liquidités qui atteint actuellement plus de 20 milliards de DH. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Les taux débiteurs ont augmenté et les banques ont durci les conditions d’octroi des crédits à l’encontre de certains secteurs. Certes, la Banque centrale a réduit à plusieurs rep...

Les fragilités de l'économie marocaine (4)

4- Compensation : le piège des matières premières. Entre 1999 et 2009, le Maroc a déboursé 115 milliards de DH au titre de la compensation des hydrocarbures (pétrole, GPL) et des produits de première nécessité, soit une moyenne de 10,45 milliards de DH par année pour une politique sociale non ciblée dont profitent aussi bien les pauvres que les riches et même l’industrie et l’agriculture, puisque ces derniers utilisent le gaz butane subventionné pour leurs besoins de production. Mais le Maroc peut-il se permettre de telles dépenses sachant que ces dernières sont appelées à croître considérablement. Peut-il se permettre de supporter, comme en 2008, une subvention de 110 DH par bouteille de gaz butane vendue sur le marché à 40 DH ? Depuis 2003, en fait, le système de compensation dont la philosophie est de couvrir la hausse des prix de produits de première nécessité par les gains sur d’autres produits s’est transformé en soutien aux prix tout court. L’enveloppe dédiée aux subventi...

Les fragilités de l'économie marocaine (3)

3- L'Etat vit au-dessus de ses moyens et ça s'aggrave ! Depuis 2008, année record de croissance des recettes fiscales (+ 23,7 %), celles-ci ont entamé une baisse qui s’était établie à - 9,1 % en 2009 et devrait se situer à - 2,3 %, selon les prévisions de la Loi de finances 2010. Or, à fin juin, la baisse est déjà de 4 %. Les recettes non fiscales, depuis que l’essentiel de ce qui devait être privatisé a été privé, sont elles aussi en baisse, et en forte baisse : - 11,6 % en 2008, - 12,5 % en 2009 et l’on prévoit - 5,3 % en 2010. Pendant ce temps, les dépenses sont en hausse, surtout les dépenses d’investissement depuis 2007. Selon les données du Trésor, les dépenses ordinaires ont augmenté de 8,5 % en 2007, 16,8 % en 2008 ; elles ont baissé de 3,1 % en 2009, et selon les prévisions de la Loi de finances 2010, elles devraient augmenter de 3 % cette année. Mais cette hausse de 3 % est obtenue sur la base d’une enveloppe de la compensation de 12,8 milliards de DH. Or, à fin j...

Les fragilités de l'économie marocaine -2-

Les exportations stagnent, les importations explosent, les devises fondent: Déficit structurel de la balance commerciale, mais aussi les effets d’une crise économique internationale qui ont brusquement fait chuter les recettes de services et de transferts courants servant jusque-là de couverture à la faiblesse des exportations de biens. Le Maroc a mal à ses comptes extérieurs et cela dure depuis 2007. L’effet sur nos avoirs en devises étrangères est perceptible. Elles couvrent aujourd’hui à peine 5 mois d’importations. Sur le premier trimestre de 2010, dont les données viennent d’être publiées par l’Office des changes, le compte courant des transactions courantes a déjà enregistré un déficit de 10,45 milliards de DH et l’année devrait s’achever sur un déficit tournant autour de 40 milliards. Pourtant, la balance des services a été excédentaire de plus de 8 milliards de DH, grâce essentiellement aux recettes de voyages, et celle des transferts courants positive de 13,5 milliards de D...

Les fragilités de l'économie marocaine

Panne de croissance industrielle, IDE en baisse, comptes extérieurs menacés, manque de liquidités, foncier difficilement mobilisable, chômage en stagnation... , les problèmes et les retards s'accumulent. L'économie marocaine a gagné en puissance par rapport aux facteurs exogènes, mais peine à décoller réellement. L'accélération des plans et l'adoption de mesures choc devient urgente pour ne pas bloquer la machine. En 2009, pouvoirs publics et hommes d’affaires louaient la capacité de résistance de l’économie nationale face à la crise financière internationale. Tandis que plusieurs pays étaient en récession, le PIB du Maroc progressait de 5,3%. L’une des raisons est que les performances de l’agriculture, qui reste un moteur essentiel de la croissance, avaient été excellentes, suite à une récolte céréalière record, sans compter que le secteur non agricole avait bien tenu. Bien que le plus dur semble passé, le rythme sera moins élevé en 2010. Les prévisionnistes les ...

Les entreprises portugaises renforcent leur présence au Maroc dans le BTP et la logistique

Deux entreprises lusophones viennent de créer leur filiale locale, une troisième augmente son capital. Malgré la défaillance de leur compatriote Conduril pour un marché de près d’un milliard de DH avec Autoroutes du Maroc et le risque de méfiance que cela pourrait susciter chez les donneurs d’ordre, les entreprises portugaises, notamment de bâtiment et travaux publics, cherchent à renforcer leur présence au Maroc. Deux sociétés lusophones ont récemment déballé leur baluchon dans notre pays tandis qu’une troisième vient de doubler son capital, un an et demi après sa création. La première est Tabique Maroc, filiale de Tabique SGPS, ingénieriste en génie civil spécialisée dans le secteur de l’énergie, l’infrastructure et les grands complexes d’habitation. Après plusieurs projets en Angola, cet opérateur basé à Braga (Nord Ouest du Portugal) vient ainsi consolider sa présence sur le continent. La deuxième est URB Logistics & Express qui a récemment vu le jour à Casablanca. Le to...