8- Compétences : la qualité fait déjà défaut, la quantité posera problème.
Pour garantir un haut niveau de croissance, il convient d’investir, de favoriser la consommation intérieure et d’encourager les exportations. Mais sans ressources humaines de qualité, il sera difficile d’aller loin. Cela est d’autant plus vrai pour une économie comme le Maroc qui veut passer de la sous-traitance à une industrie productrice de valeur ajoutée. Et, en l’état actuel de la situation, la mise à disposition de personnel qualifié n’est pas si simple. Sur la période 2009-2015, il y aura 220 000 emplois à pourvoir dans l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile-cuir et l’agroalimentaire, si tous les investissements attendus du Pacte national pour l’émergence industrielle (Pacte) sont réalisés. Dans le tourisme, l’objectif de 72 000 emplois fixés pour la Vision 2010 est loin d’être atteint. Aujourd’hui, le marché de l’emploi est moins tendu, mais il y a juste deux ans, quand l’économie mondiale était bien orientée, les opérateurs des TIC s’arrachaient les ingénieurs et les techniciens, les hôteliers avaient du mal à trouver un bon cuisinier et les professionnels du bâtiment allaient même inciter des ouvriers du textile à venir les rejoindre. En cas de forte reprise, ce scénario pourrait se représenter avec, à la clé, une hausse du coût de la main-d’œuvre et, in fine, le recul de la compétitivité. En dépit des efforts de ces dernières années, le système éducatif a encore du mal à produire des ressources suffisantes, particulièrement sur le plan qualitatif. Preuve en est que le chômage frappe particulièrement les diplômés. Et ce n’est pas forcément parce qu’elles n’en ont pas besoin que les entreprises leur tournent le dos, mais parce qu’ils ne sont pas opérationnels. La solution, «associer encore davantage les professionnels à la définition du contenu pédagogique et surtout insister sur les moyens de développer le savoir-être», conseille un expert en RH qui illustre ainsi le second point : «Un ingénieur incapable de prendre des initiatives ne peut apporter grand-chose».
Pour garantir un haut niveau de croissance, il convient d’investir, de favoriser la consommation intérieure et d’encourager les exportations. Mais sans ressources humaines de qualité, il sera difficile d’aller loin. Cela est d’autant plus vrai pour une économie comme le Maroc qui veut passer de la sous-traitance à une industrie productrice de valeur ajoutée. Et, en l’état actuel de la situation, la mise à disposition de personnel qualifié n’est pas si simple. Sur la période 2009-2015, il y aura 220 000 emplois à pourvoir dans l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile-cuir et l’agroalimentaire, si tous les investissements attendus du Pacte national pour l’émergence industrielle (Pacte) sont réalisés. Dans le tourisme, l’objectif de 72 000 emplois fixés pour la Vision 2010 est loin d’être atteint. Aujourd’hui, le marché de l’emploi est moins tendu, mais il y a juste deux ans, quand l’économie mondiale était bien orientée, les opérateurs des TIC s’arrachaient les ingénieurs et les techniciens, les hôteliers avaient du mal à trouver un bon cuisinier et les professionnels du bâtiment allaient même inciter des ouvriers du textile à venir les rejoindre. En cas de forte reprise, ce scénario pourrait se représenter avec, à la clé, une hausse du coût de la main-d’œuvre et, in fine, le recul de la compétitivité. En dépit des efforts de ces dernières années, le système éducatif a encore du mal à produire des ressources suffisantes, particulièrement sur le plan qualitatif. Preuve en est que le chômage frappe particulièrement les diplômés. Et ce n’est pas forcément parce qu’elles n’en ont pas besoin que les entreprises leur tournent le dos, mais parce qu’ils ne sont pas opérationnels. La solution, «associer encore davantage les professionnels à la définition du contenu pédagogique et surtout insister sur les moyens de développer le savoir-être», conseille un expert en RH qui illustre ainsi le second point : «Un ingénieur incapable de prendre des initiatives ne peut apporter grand-chose».
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