Pour le quotidien économique français, l'inauguration, lundi soir par le groupe français Accor, de son 900e hôtel «Ibis» à Tanger, le deuxième pour l'enseigne dans la ville portuaire marocaine, est «symbolique à plus d'un titre».
«Au-delà de l'expansion mondiale de la chaîne, l'événement témoigne que le Maroc, à l'instar des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) est lui aussi concerné par le développement d'Ibis et plus largement de l'hôtellerie économique du groupe français. Et cette nouvelle impulsion est donnée au moment même où la concurrence semble se décider dans le pays», relève 'Les Echos'.
Implanté dans le Royaume depuis 1997, Accor prévoit de densifier son maillage local en portant le nombre d'établissements de 16 à 25-30 d'ici à 2015.
En parallèle, la concurrence «commence à s'activer» dans le secteur de l'hôtellerie économique au Maroc, constate la publication.
Elle cite l'exemple de B&B, le numéro trois français de l'hôtellerie économique, qui a signé en novembre dernier un contrat d'exclusivité territoriale avec un investisseur local, Cantor, afin d'ouvrir une dizaine d'hôtels -soit au total 1.500 chambres- en l'espace de 5 ans, avec pour chacun des établissements un contrat de franchise.
Le premier B&B est programmé à Casablanca pour fin 2012-début 2013.
La principale ville économique du Maroc est aussi «la priorité» de Louvre Hôtels qui a mis sur pied, en 2008, une société commune faisant office de foncière et de véhicule de développement, Atlantic Morocco Investments, avec un fonds d'investissement local, H Partners, rappelle le quotidien.
Cette nouvelle entité, dont Louvre Hôtels possède 30 pc du capital, a acquis l'été dernier son premier terrain à Casablanca.
Le projet consiste à construire un Première Classe, ainsi qu'une résidence hôtelière, soit au total 400 chambres.
«Il s'agit là d'un premier pas, car Louvre Hôtels espère exploiter une quinzaine d'hôtels d'ici à 4 ans dans le Royaume», indique 'Les Echos'.
L'arrivée du numéro deux français et européen de l'hôtellerie économique au Maroc s'accompagne, selon le quotidien, d'un plan de développement de son partenaire Golden Tulip, également détenu par Starwood Capital.
Cet opérateur, positionné sur les segments moyen et haut de gamme, compte déjà 5 hôtels au Maroc.
Tous ces projets, souligne Les Echos, s'inscrivent dans un contexte de «décollage de la demande intérieure marocaine».
«En augmentation de 70% au cours de la dernière décennie, la fréquentation domestique représente désormais 22% des nuitées au Maroc», indique Philippe Gauguier, responsable de l'équipe de consultants de Deloitte France, spécialisée dans l'hôtellerie.
Ce dernier met également en exergue le rôle actif de l'Etat marocain, qui a «placé le développement du tourisme intérieur parmi les grands axes de sa politique touristique, tout comme l'arrivée des compagnies aériennes ‘Low cost' de manière à doper la venue des visiteurs étrangers».
«Au-delà de l'expansion mondiale de la chaîne, l'événement témoigne que le Maroc, à l'instar des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) est lui aussi concerné par le développement d'Ibis et plus largement de l'hôtellerie économique du groupe français. Et cette nouvelle impulsion est donnée au moment même où la concurrence semble se décider dans le pays», relève 'Les Echos'.
Implanté dans le Royaume depuis 1997, Accor prévoit de densifier son maillage local en portant le nombre d'établissements de 16 à 25-30 d'ici à 2015.
En parallèle, la concurrence «commence à s'activer» dans le secteur de l'hôtellerie économique au Maroc, constate la publication.
Elle cite l'exemple de B&B, le numéro trois français de l'hôtellerie économique, qui a signé en novembre dernier un contrat d'exclusivité territoriale avec un investisseur local, Cantor, afin d'ouvrir une dizaine d'hôtels -soit au total 1.500 chambres- en l'espace de 5 ans, avec pour chacun des établissements un contrat de franchise.
Le premier B&B est programmé à Casablanca pour fin 2012-début 2013.
La principale ville économique du Maroc est aussi «la priorité» de Louvre Hôtels qui a mis sur pied, en 2008, une société commune faisant office de foncière et de véhicule de développement, Atlantic Morocco Investments, avec un fonds d'investissement local, H Partners, rappelle le quotidien.
Cette nouvelle entité, dont Louvre Hôtels possède 30 pc du capital, a acquis l'été dernier son premier terrain à Casablanca.
Le projet consiste à construire un Première Classe, ainsi qu'une résidence hôtelière, soit au total 400 chambres.
«Il s'agit là d'un premier pas, car Louvre Hôtels espère exploiter une quinzaine d'hôtels d'ici à 4 ans dans le Royaume», indique 'Les Echos'.
L'arrivée du numéro deux français et européen de l'hôtellerie économique au Maroc s'accompagne, selon le quotidien, d'un plan de développement de son partenaire Golden Tulip, également détenu par Starwood Capital.
Cet opérateur, positionné sur les segments moyen et haut de gamme, compte déjà 5 hôtels au Maroc.
Tous ces projets, souligne Les Echos, s'inscrivent dans un contexte de «décollage de la demande intérieure marocaine».
«En augmentation de 70% au cours de la dernière décennie, la fréquentation domestique représente désormais 22% des nuitées au Maroc», indique Philippe Gauguier, responsable de l'équipe de consultants de Deloitte France, spécialisée dans l'hôtellerie.
Ce dernier met également en exergue le rôle actif de l'Etat marocain, qui a «placé le développement du tourisme intérieur parmi les grands axes de sa politique touristique, tout comme l'arrivée des compagnies aériennes ‘Low cost' de manière à doper la venue des visiteurs étrangers».
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