Un rachat par un repreneur, un nouveau plan industriel ou une liquidation : quel avenir pour SeaFrance ?
TRANSMANCHE |
Qui pourra sauver SeaFrance, prise dans une tempête depuis plus de trois ans ? Parmi les candidats au rachat de la compagnie maritime calaisienne, DFDS et Louis Dreyfus Armateurs (LDA), qui ont présenté une offre de reprise partielle, estiment avoir trouvé une « solution opérationnelle et viable » pour permettre à SeaFrance de poursuivre son activité et pour en faire à terme un « outil dynamique » sur le détroit. ...
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La société danoise DFDS, géant maritime et logistique en Europe du Nord, et l'entreprise française Louis Dreyfus Armateurs (LDA), partenaires dans cette opération, formeraient une société commune, détenue majoritairement par DFDS, pour acquérir les actifs de SeaFrance. Cette nouvelle entreprise, démonstration du grand SeaFrance, engloberait la ligne Douvres - Dunkerque tenue par DFDS, et les activités ferries de LD Lines, filiale maritime de LDA qui opère sur plusieurs lignes de la Manche (Dieppe, Le Havre, Portsmouth, Newhaven...).
Le consortium formé par les deux sociétés propose de racheter les actifs de SeaFrance pour 1 euro. Le projet prévoit de conserver trois navires ( Rodin, Berlioz et Nord - Pas-de-Calais) et 460 emplois équivalents temps plein. Il serait également proposé à 80 salariés de SeaFrance, sur la base du volontariat, leur reclassement à bord de bateaux naviguant sur des lignes de la future société. « La logique voudrait qu'il s'agisse de routes avec des départs en France, comme Le Havre - Portsmouth », précise Gildas Maire, directeur général de LDA et président de LD Lines. Pour les candidats à la reprise, ce nombre de 460 emplois est « théorique » car basé sur « la composition des équipages à bord de nos ferries. » Gildas Maire et Niels Smedegaard, PDG de DFDS, se disent « ouverts au dialogue avec les organisations syndicales » pour « discuter, confronter nos idées respectives et éventuellement améliorer notre offre ».
DFDS et LDA ne sont pas les seuls candidats au rachat de SeaFrance. La deuxième offre, pour le moins assez obscure, est celle du groupe américain Being Bang qui propose de reprendre la compagnie pour l'euro symbolique. Nous n'avons pas réussi à joindre son président directeur général.
Le tribunal de commerce de Paris devra rendre sa décision d'ici au 28 octobre, fin de la période d'observation de la compagnie maritime. Trois possibilités s'offrent au juge : accepter le nouveau plan industriel (NPI) présenté par la direction, qui prévoit de conserver 650 salariés et de garder trois bateaux, confier la compagnie à un repreneur, ou prononcer la liquidation judiciaire. •
Le consortium formé par les deux sociétés propose de racheter les actifs de SeaFrance pour 1 euro. Le projet prévoit de conserver trois navires ( Rodin, Berlioz et Nord - Pas-de-Calais) et 460 emplois équivalents temps plein. Il serait également proposé à 80 salariés de SeaFrance, sur la base du volontariat, leur reclassement à bord de bateaux naviguant sur des lignes de la future société. « La logique voudrait qu'il s'agisse de routes avec des départs en France, comme Le Havre - Portsmouth », précise Gildas Maire, directeur général de LDA et président de LD Lines. Pour les candidats à la reprise, ce nombre de 460 emplois est « théorique » car basé sur « la composition des équipages à bord de nos ferries. » Gildas Maire et Niels Smedegaard, PDG de DFDS, se disent « ouverts au dialogue avec les organisations syndicales » pour « discuter, confronter nos idées respectives et éventuellement améliorer notre offre ».
DFDS et LDA ne sont pas les seuls candidats au rachat de SeaFrance. La deuxième offre, pour le moins assez obscure, est celle du groupe américain Being Bang qui propose de reprendre la compagnie pour l'euro symbolique. Nous n'avons pas réussi à joindre son président directeur général.
Avant le 28 octobre
La troisième offre, déposée aux administrateurs judiciaires fin août, provient du syndicat majoritaire de SeaFrance, la CFDT. Elle propose aux salariés de reprendre la compagnie sous la forme d'une SCOP, société coopérative et participative. Elle prévoit le maintien d'une flotte à quatre navires ( Rodin, Berlioz, Nord - Pas-de-Calais et Molière), de l'effectif actuel (880 CDI et 200 CDD) aux conditions de travail et de salaire actuelles.Le tribunal de commerce de Paris devra rendre sa décision d'ici au 28 octobre, fin de la période d'observation de la compagnie maritime. Trois possibilités s'offrent au juge : accepter le nouveau plan industriel (NPI) présenté par la direction, qui prévoit de conserver 650 salariés et de garder trois bateaux, confier la compagnie à un repreneur, ou prononcer la liquidation judiciaire. •
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