La SNCF et Geodis, sa filiale de fret et de logistique, ont lancé lundi un dispositif de livraison dite du "dernier kilomètre" visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores, à Paris et dans une trentaine de grandes villes européennes.
Baptisé Distripolis, ce dispositif prévoit la création de bases logistiques réparties en ville, desquelles partiront des véhicules écologiques (triporteurs à assistance électrique ou véhicules électriques légers) pour livrer les colis de moins de 200 kg.
En amont, les marchandises seront acheminées en masse vers une plateforme multimodale (rail, route, fluvial) à Bercy puis distribuées plusieurs fois par jour aux plateformes BLUE (Base logistique urbaine écologique) avec des camions de moins de 12 tonnes respectant les règles européennes les plus strictes (Euro 5 au minimum), ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.
"Tous les flux de SNCF Geodis vont être mutualisés pour utiliser au maximum le transport électrique", a souligné Guillaume Pepy, patron de la SNCF, lors d'une conférence de presse en présence de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et de Christian Sautter, adjoint au maire de Paris.
"Tout coûte plus cher, notamment les camions, (...) mais les tarifs seront les mêmes que le transport traditionnel", a assuré M. Pepy.
Selon le patron de SNCF Geodis Pierre Blayau, le surcoût d'exploitation est de 20 à 25% par rapport au transport traditionnel mais l'optimisation des moyens permet un "rééquilibrage". Geodis génère "un bon quart" des camions à Paris, a-t-il estimé.
Depuis les bases urbaines --huit sont prévues dans Paris-- rayonneront les véhicules électriques. Pour les colis de plus de 200 kg, la livraison se fera au départ de la plateforme principale (Bercy à Paris).
Selon les deux partenaires, ce dispositif permettra de réduire dès 2011 de 365 tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre et particules (-18% des émissions actuelles de Geodis à Paris). En 2015, au terme du déploiement, la réduction annuelle sera de 1.747 tonnes (-85% par rapport à aujourd'hui).
A fin 2012, deux plateformes BLUE seront ouvertes --celle de Montparnasse est déjà active-- et fonctionneront avec 20 véhicules électriques Electron de 20 m3 loués à Fraikin et 8 tripoteurs. En 2015, le parc devrait atteindre 75 véhicules Electron et 56 triporteurs, pour desservir 8 bases urbaines.
Ces véhicules seront équipés de transpalettes électriques, afin de réduire davantage les nuisances sonores. Chaque véhicule devrait émettre 20 décibels de moins.
L'objectif dans les cinq prochaines années est de disposer dans une trentaine de villes françaises et européennes de 287 véhicules Electron et 214 triporteurs, réduisant les émissions de 6.630 tonnes équivalent CO2. Lille, Bordeaux et Strasbourg devraient bientôt suivre, des contacts ont été noués en Europe, "surtout avec des villes allemandes", a précisé M. Blayau.
Les deux entreprises rappellent que les poids lourds sont responsables de 35% des émissions de CO2 en ville (26% des émissions en Ile-de-France). Paris accueille quelque 28,4 millions de tonnes de fret entrant et sortant par an, dont 87% acheminées par la route.
Geodis livre chaque jour 200 tonnes de marchandises par jour, à bord de 164 véhicules (8.560 km parcourus).
Baptisé Distripolis, ce dispositif prévoit la création de bases logistiques réparties en ville, desquelles partiront des véhicules écologiques (triporteurs à assistance électrique ou véhicules électriques légers) pour livrer les colis de moins de 200 kg.
En amont, les marchandises seront acheminées en masse vers une plateforme multimodale (rail, route, fluvial) à Bercy puis distribuées plusieurs fois par jour aux plateformes BLUE (Base logistique urbaine écologique) avec des camions de moins de 12 tonnes respectant les règles européennes les plus strictes (Euro 5 au minimum), ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.
"Tous les flux de SNCF Geodis vont être mutualisés pour utiliser au maximum le transport électrique", a souligné Guillaume Pepy, patron de la SNCF, lors d'une conférence de presse en présence de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et de Christian Sautter, adjoint au maire de Paris.
"Tout coûte plus cher, notamment les camions, (...) mais les tarifs seront les mêmes que le transport traditionnel", a assuré M. Pepy.
Selon le patron de SNCF Geodis Pierre Blayau, le surcoût d'exploitation est de 20 à 25% par rapport au transport traditionnel mais l'optimisation des moyens permet un "rééquilibrage". Geodis génère "un bon quart" des camions à Paris, a-t-il estimé.
Depuis les bases urbaines --huit sont prévues dans Paris-- rayonneront les véhicules électriques. Pour les colis de plus de 200 kg, la livraison se fera au départ de la plateforme principale (Bercy à Paris).
Selon les deux partenaires, ce dispositif permettra de réduire dès 2011 de 365 tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre et particules (-18% des émissions actuelles de Geodis à Paris). En 2015, au terme du déploiement, la réduction annuelle sera de 1.747 tonnes (-85% par rapport à aujourd'hui).
A fin 2012, deux plateformes BLUE seront ouvertes --celle de Montparnasse est déjà active-- et fonctionneront avec 20 véhicules électriques Electron de 20 m3 loués à Fraikin et 8 tripoteurs. En 2015, le parc devrait atteindre 75 véhicules Electron et 56 triporteurs, pour desservir 8 bases urbaines.
Ces véhicules seront équipés de transpalettes électriques, afin de réduire davantage les nuisances sonores. Chaque véhicule devrait émettre 20 décibels de moins.
L'objectif dans les cinq prochaines années est de disposer dans une trentaine de villes françaises et européennes de 287 véhicules Electron et 214 triporteurs, réduisant les émissions de 6.630 tonnes équivalent CO2. Lille, Bordeaux et Strasbourg devraient bientôt suivre, des contacts ont été noués en Europe, "surtout avec des villes allemandes", a précisé M. Blayau.
Les deux entreprises rappellent que les poids lourds sont responsables de 35% des émissions de CO2 en ville (26% des émissions en Ile-de-France). Paris accueille quelque 28,4 millions de tonnes de fret entrant et sortant par an, dont 87% acheminées par la route.
Geodis livre chaque jour 200 tonnes de marchandises par jour, à bord de 164 véhicules (8.560 km parcourus).
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