La logistique recouvre des prestations complémentaires qui, combinées entre elles, représentent une somme de savoir-faire souvent fort éloignés du cœur d’activité des entreprises. L’externalisation peut, dans ce cas, être une solution. Pour mieux travailler avec un prestataire logistique, mieux vaut connaître la palette des services qu’il peut fournir. Et qui sont en principe regroupées sur un seul lieu : la plate-forme logistique. Au départ, un entrepôt logistique est une plate-forme sur laquelle convergent des marchandises à transporter. La France est ainsi dotée de plus de 30 millions de mètres carrés d’entrepôts, dont plus des deux tiers (22 millions de m2) sont situés en Ile-de-France. On répartit ensuite ces marchandises suivant leur destination.
Une fois réalisée cette fonction de groupage sur la plate-forme de départ, les marchandises sont acheminées vers une plate-forme de destination où elles seront dégroupées pour être livrées à leur destinataire. Chaque plate-forme a, en général, la double fonction de groupage et dégroupage.
Le prestataire peut se charger du conditionnement des produits
Dans ces conditions, il est tentant de les utiliser à d’autres fonctions. Par exemple, les plates-formes logistiques peuvent servir à l’entreposage, afin de prendre en charge des stocks tampon pour des destinataires qui ont besoin d’approvisionnements réguliers. L’exploitant de la plate-forme devient gestionnaire du stock de ses clients, et responsable de la rotation de ce stock. La Poste joue ce rôle pour les Livebox d’Orange. Et pour ses décodeurs fabriqués à Shenzen, Thomson veut accroître l’externalisation des tâches : « Nous travaillons pour sous-traiter à un tiers la fonction de stockage et de livraison vers les entrepôts de nos clients », explique David Chambeaud, vice-président achats. Disposant de la marchandise, le prestataire logistique peut aussi prendre en charge l’étiquetage et le conditionnement. Ce qui permet au client en amont d’approvisionner en masse le stockage tampon, l’exploitant de la plate-forme se chargeant de la préparation de la marchandise en fonction des commandes des destinataires. Avant d’assurer la livraison.
On peut aussi aller plus loin dans l’intégration des activités annexes. Ainsi, la plate-forme logistique peut recevoir directement des sous-ensembles de sous-traitants, et procéder à des opérations simples d’emballage. Voire d’assemblage. On entre alors dans le domaine de la petite industrie. C’est le cas pour les téléviseurs Thomson en provenance d’Asie à leur arrivée en Europe. Et, d’une façon générale, pour tous les produits qui partent en kit de l’usine de production. Dans ces conditions, la plate-forme logistique devient une partie intégrante du processus industriel. La tendance à l’externalisation est un facteur de développement de ces processus d’intégration auquel on assiste sur les plates-formes logistiques. La créativité des prestataires logistiques, qui y voient le moyen de mieux rentabiliser le capital investi dans les entrepôts, est immense.
Une traçabilité optimale
On comprend pourquoi, dans la logistique moderne, la gestion des flux physiques de marchandises s’accompagne d’une gestion parallèle des flux d’informations sur les marchandises. L’utilisation de l’étiquette électronique qui permet une traçabilité optimale des produits, depuis la chaîne de production jusqu’au consommateur final, va encore accroître les besoins en moyens informatiques. Les réglementations de toutes sortes consolident cette évolution. Pour toute entreprise qui a recours à une plate-forme logistique, la capacité de connexion de cette plate-forme à un réseau de télécommunications à très haut débit est donc devenue impérative. Les municipalités qui implantent de nouveaux parcs logistiques pour créer de l’emploi (on estime qu’une zone logistique permet de créer trente à quarante emplois à l’hectare) ont bien compris qu'il s'agissait d'un équipement absomument nécessaire.
" Nous devons proposer un service à la carte "
Qu’y a-t-il de commun entre les marques Benedicta et Banania, la société Verner, qui fabrique des bases de préparations culinaires, Omnia, qui produit des additifs pour les matériaux de construction, ou Oudan, qui fournit les fabricants de cuisines intégrées ? Elles sont toutes des entreprises moyennes qui ont choisi de confier la gestion de leur logistique à FM Logistic. Pourtant, avec des stocks représentant 2 000 à 3 000 palettes, elles n’offrent pas le même potentiel d’activité que d’autres clients de ce même prestataire, tels Nestlé, Procter & Gamble, Unilever, Alcatel, Brother ou HP. Pourtant, elles trouvent le même intérêt à recourir aux services d’un spécialiste de la supply chain. « De plus en plus, nos partenaires n’ont plus ni usine, ni entrepôt ; ils se concentrent sur la R&D, le commercial et la finance », explique Gérard Pineau, directeur général France de FM Logistic
Une fois réalisée cette fonction de groupage sur la plate-forme de départ, les marchandises sont acheminées vers une plate-forme de destination où elles seront dégroupées pour être livrées à leur destinataire. Chaque plate-forme a, en général, la double fonction de groupage et dégroupage.
Le prestataire peut se charger du conditionnement des produits
Dans ces conditions, il est tentant de les utiliser à d’autres fonctions. Par exemple, les plates-formes logistiques peuvent servir à l’entreposage, afin de prendre en charge des stocks tampon pour des destinataires qui ont besoin d’approvisionnements réguliers. L’exploitant de la plate-forme devient gestionnaire du stock de ses clients, et responsable de la rotation de ce stock. La Poste joue ce rôle pour les Livebox d’Orange. Et pour ses décodeurs fabriqués à Shenzen, Thomson veut accroître l’externalisation des tâches : « Nous travaillons pour sous-traiter à un tiers la fonction de stockage et de livraison vers les entrepôts de nos clients », explique David Chambeaud, vice-président achats. Disposant de la marchandise, le prestataire logistique peut aussi prendre en charge l’étiquetage et le conditionnement. Ce qui permet au client en amont d’approvisionner en masse le stockage tampon, l’exploitant de la plate-forme se chargeant de la préparation de la marchandise en fonction des commandes des destinataires. Avant d’assurer la livraison.
On peut aussi aller plus loin dans l’intégration des activités annexes. Ainsi, la plate-forme logistique peut recevoir directement des sous-ensembles de sous-traitants, et procéder à des opérations simples d’emballage. Voire d’assemblage. On entre alors dans le domaine de la petite industrie. C’est le cas pour les téléviseurs Thomson en provenance d’Asie à leur arrivée en Europe. Et, d’une façon générale, pour tous les produits qui partent en kit de l’usine de production. Dans ces conditions, la plate-forme logistique devient une partie intégrante du processus industriel. La tendance à l’externalisation est un facteur de développement de ces processus d’intégration auquel on assiste sur les plates-formes logistiques. La créativité des prestataires logistiques, qui y voient le moyen de mieux rentabiliser le capital investi dans les entrepôts, est immense.
Une traçabilité optimale
On comprend pourquoi, dans la logistique moderne, la gestion des flux physiques de marchandises s’accompagne d’une gestion parallèle des flux d’informations sur les marchandises. L’utilisation de l’étiquette électronique qui permet une traçabilité optimale des produits, depuis la chaîne de production jusqu’au consommateur final, va encore accroître les besoins en moyens informatiques. Les réglementations de toutes sortes consolident cette évolution. Pour toute entreprise qui a recours à une plate-forme logistique, la capacité de connexion de cette plate-forme à un réseau de télécommunications à très haut débit est donc devenue impérative. Les municipalités qui implantent de nouveaux parcs logistiques pour créer de l’emploi (on estime qu’une zone logistique permet de créer trente à quarante emplois à l’hectare) ont bien compris qu'il s'agissait d'un équipement absomument nécessaire.
" Nous devons proposer un service à la carte "
Qu’y a-t-il de commun entre les marques Benedicta et Banania, la société Verner, qui fabrique des bases de préparations culinaires, Omnia, qui produit des additifs pour les matériaux de construction, ou Oudan, qui fournit les fabricants de cuisines intégrées ? Elles sont toutes des entreprises moyennes qui ont choisi de confier la gestion de leur logistique à FM Logistic. Pourtant, avec des stocks représentant 2 000 à 3 000 palettes, elles n’offrent pas le même potentiel d’activité que d’autres clients de ce même prestataire, tels Nestlé, Procter & Gamble, Unilever, Alcatel, Brother ou HP. Pourtant, elles trouvent le même intérêt à recourir aux services d’un spécialiste de la supply chain. « De plus en plus, nos partenaires n’ont plus ni usine, ni entrepôt ; ils se concentrent sur la R&D, le commercial et la finance », explique Gérard Pineau, directeur général France de FM Logistic
Commentaires
Enregistrer un commentaire