Zurich (awp) - La branche de la logistique va certes très prochainement atteindre ses volumes d'avant crise, mais les conditions du nouveau cycle haussier sont complètement nouvelles. Avec comme acteurs principaux les pays en voie de développement, alors que l'Europe et les USA perdent en importance.
Les volumes globaux d'échanges ont crû de 15% en 2010, selon HSBC Global Research. Les bénéfices des groupes logistiques ont augmenté de 43%, selon une étude de "Global Logistics". Une croissance qui va s'essoufler, selon HSBC.
Les volumes transportés par voie maritime ne croîtront de 2011 à 2013 que de près de 6% par an, alors que lors du cylce précédent (2003-2007), ils atteignaient une croissance de 12% par an.
Même développement dans le fret aérien selon HSBC. Les volumes ne croîtront que de 4% par an les trois prochaines années, alors qu'ils avaient augmenté de 12% par an entre 2003 et 2007.
La croissances des bénéfices des groupes de logistique n'atteindra plus les 16% passés, en s'établissant autour de 12,4%.
En cause, un changement de paradigme. Selon une règle empirique, les volumes mondiaux sont de 1,5 à 2 fois plus importants que la croissance du PIB.
Ce n'est plus le cas, avec un multiple de 1,5 attendu, car les entreprises essayent de s'implanter toujours plus près de leurs clients ("near sourcing").
Autre évolution importante, la part croissante des échanges réalisés avec comme plateforme les pays en voie de développement. Conséquence, les routes traditionnelles vers l'Amérique du Nord et l'Europe vont perdre en importance.
Cette évolution va se solder par une vague de consolidation, selon une étude PwC.
Une branche où les groupes suisses vont réussi à asseoir leur position, car ils sont installés depuis longtemps dans les marchés en forte croissance à deux chiffres que sont l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud.
Les volumes globaux d'échanges ont crû de 15% en 2010, selon HSBC Global Research. Les bénéfices des groupes logistiques ont augmenté de 43%, selon une étude de "Global Logistics". Une croissance qui va s'essoufler, selon HSBC.
Les volumes transportés par voie maritime ne croîtront de 2011 à 2013 que de près de 6% par an, alors que lors du cylce précédent (2003-2007), ils atteignaient une croissance de 12% par an.
Même développement dans le fret aérien selon HSBC. Les volumes ne croîtront que de 4% par an les trois prochaines années, alors qu'ils avaient augmenté de 12% par an entre 2003 et 2007.
La croissances des bénéfices des groupes de logistique n'atteindra plus les 16% passés, en s'établissant autour de 12,4%.
En cause, un changement de paradigme. Selon une règle empirique, les volumes mondiaux sont de 1,5 à 2 fois plus importants que la croissance du PIB.
Ce n'est plus le cas, avec un multiple de 1,5 attendu, car les entreprises essayent de s'implanter toujours plus près de leurs clients ("near sourcing").
Autre évolution importante, la part croissante des échanges réalisés avec comme plateforme les pays en voie de développement. Conséquence, les routes traditionnelles vers l'Amérique du Nord et l'Europe vont perdre en importance.
Cette évolution va se solder par une vague de consolidation, selon une étude PwC.
Une branche où les groupes suisses vont réussi à asseoir leur position, car ils sont installés depuis longtemps dans les marchés en forte croissance à deux chiffres que sont l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud.
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