I. Les théories traditionnelles du libre échange :
1) Définition du libre échange :
Il s’agit d’une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle à la libre circulation entre pays des biens, services et capitaux.
2) La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith (1723 – 1890) :
C’est un libéral classique, un pays à un intérêt à produire les biens pour lesquels il dispose du coût moyen le plus bas par rapport à tous les pays et à importer les autres biens.
3) La théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo (1772 – 1823) :
Un pays a intérêt à produire les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif par rapport à lui-même. L’avantage comparatif est donné par la productivité du travail, un pays se spécialise dans la production du bien pour lequel la production du travail est la plus élevée. Ce pays ne réalise plus qu’une seule production, il vend une partie de sa production à l’étranger, et la recette de ces exportations lui permettra de payer son importation, il peut donc se procurer ceux qu’il n’a pas. Le commerce internationale devient interbranche, on achète à l’étranger ce qu’on ne produit pas dans notre pays.
4) Le théorème HOS (Hechscher, Ohlin, Samuelson) (20ème siècle) :
Il s’agit du prolongement de la théorie de Ricardo, ils s’intéresse aux facteurs capital et travail et démontrent que les pays se spécialisent dans la production de biens dont ils possèdent les facteurs de production en abondance. Les PDEM (pays développé à économie de marché) sont des pays riches en capital et à mains d’œuvre qualifiées, ils se spécialisent dans la les biens à fortes valeurs ajoutées. Les PED (pays en développement) possèdent une main d’œuvre abondante à bon marché et sont pauvre en capital, ils se spécialisent dans les activités manufacturières, bien à faible valeur ajouté. Les économies sont spécialisées dans quelques biens, c’est le commerce interbranche
II. Le commerce intra branche :
L’analyse de Linder (années 60), il observe l’importance des échanges entre les pays dont les niveaux de vie sont proche (France ó Allemagne…), les pays riches commercent entre eux et échange des produits semblables, échanges intra branche. Les entreprises ont une bonne connaissance du marché nationale sur lequel elles sont installées, elles sont vont logiquement exporter leur production vers les pays dont le marché est semblable à celui qu’elle connaisse déjà. Le marché extérieur devient le prolongement du marché intérieur.
Intérêts pour les entreprises : Les débouchés offerts augmentent, de plus, elles vont réaliser des économies d’échelle, l’augmentation des quantités produites permet une baisse des coûts moyens. La baisse des coûts moyens permet à l’entreprise d’augmenter sa compétitivité structurelle.
Intérêts pour le consommateur : Il aura plus de choix, un choix plus important incite à consommer d’avantage. Dès lors, dès que l’on est dans le commerce intra branche, le protectionnisme est justifié.
III. Le protectionnisme :
1) Définition et moyen de protectionnisme :
Il s’agit de l’ensemble des mesures visant à protéger la production d’un pays contre la concurrence étrangère. Ceci par des droits de douane (taxes sur les importations), par des quotas (contragentement) et des normes (administratives avec les autorisations, sécurité, techniques, sanitaire, subventions, dévaluation de monnaie…)…
2) Les théories favorables au protectionnisme :
¨ La protection des industries naissantes (F. List, 1789-1846), une entreprise qui lance une nouvelle production supporte dans cette phase de lancement des coûts très élevé (coûts d’apprentissages…), cette entreprise ne pourra pas lutter contre les entreprises qui produisent le même type de bien et depuis plus longtemps qu’elle. List considère que les concurrents sont tous des étrangers, il est donc favorable à la prise de mesures protectionnistes, provisoire, qui a pour but de permettre à cette entreprise de se développer à l’abri de la concurrence étrangère. Lorsque l’entreprise parvient à maîtriser ses coûts et qu’elle est devenue compétitive, List est favorable au libre échange.
¨ Le protectionnisme défensif de Nicolas Kaldor (1908-1986), il consiste à protéger les entreprises de la concurrence étrangère notamment lorsque les entreprises sont en difficulté à cause de la concurrence étrangère, à court terme cela peut protéger les entreprises menacées de disparaître, il permet donc de sauvegarder des activités qui en sont pas compétitive. A court terme, sauvegarde des emplois. A long terme, il n’est pas justifié sur le plan économique de garder des entreprises qui ne sont et qui ne seront jamais compétitive. Le protectionnisme défensif peut être défendu pour des raisons politiques, pour préserver la défense nationale d’un pays, notamment dans l’alimentation et l’armement.
1) Définition du libre échange :
Il s’agit d’une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle à la libre circulation entre pays des biens, services et capitaux.
2) La théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith (1723 – 1890) :
C’est un libéral classique, un pays à un intérêt à produire les biens pour lesquels il dispose du coût moyen le plus bas par rapport à tous les pays et à importer les autres biens.
3) La théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo (1772 – 1823) :
Un pays a intérêt à produire les biens pour lesquels il possède un avantage comparatif par rapport à lui-même. L’avantage comparatif est donné par la productivité du travail, un pays se spécialise dans la production du bien pour lequel la production du travail est la plus élevée. Ce pays ne réalise plus qu’une seule production, il vend une partie de sa production à l’étranger, et la recette de ces exportations lui permettra de payer son importation, il peut donc se procurer ceux qu’il n’a pas. Le commerce internationale devient interbranche, on achète à l’étranger ce qu’on ne produit pas dans notre pays.
4) Le théorème HOS (Hechscher, Ohlin, Samuelson) (20ème siècle) :
Il s’agit du prolongement de la théorie de Ricardo, ils s’intéresse aux facteurs capital et travail et démontrent que les pays se spécialisent dans la production de biens dont ils possèdent les facteurs de production en abondance. Les PDEM (pays développé à économie de marché) sont des pays riches en capital et à mains d’œuvre qualifiées, ils se spécialisent dans la les biens à fortes valeurs ajoutées. Les PED (pays en développement) possèdent une main d’œuvre abondante à bon marché et sont pauvre en capital, ils se spécialisent dans les activités manufacturières, bien à faible valeur ajouté. Les économies sont spécialisées dans quelques biens, c’est le commerce interbranche
II. Le commerce intra branche :
L’analyse de Linder (années 60), il observe l’importance des échanges entre les pays dont les niveaux de vie sont proche (France ó Allemagne…), les pays riches commercent entre eux et échange des produits semblables, échanges intra branche. Les entreprises ont une bonne connaissance du marché nationale sur lequel elles sont installées, elles sont vont logiquement exporter leur production vers les pays dont le marché est semblable à celui qu’elle connaisse déjà. Le marché extérieur devient le prolongement du marché intérieur.
Intérêts pour les entreprises : Les débouchés offerts augmentent, de plus, elles vont réaliser des économies d’échelle, l’augmentation des quantités produites permet une baisse des coûts moyens. La baisse des coûts moyens permet à l’entreprise d’augmenter sa compétitivité structurelle.
Intérêts pour le consommateur : Il aura plus de choix, un choix plus important incite à consommer d’avantage. Dès lors, dès que l’on est dans le commerce intra branche, le protectionnisme est justifié.
III. Le protectionnisme :
1) Définition et moyen de protectionnisme :
Il s’agit de l’ensemble des mesures visant à protéger la production d’un pays contre la concurrence étrangère. Ceci par des droits de douane (taxes sur les importations), par des quotas (contragentement) et des normes (administratives avec les autorisations, sécurité, techniques, sanitaire, subventions, dévaluation de monnaie…)…
2) Les théories favorables au protectionnisme :
¨ La protection des industries naissantes (F. List, 1789-1846), une entreprise qui lance une nouvelle production supporte dans cette phase de lancement des coûts très élevé (coûts d’apprentissages…), cette entreprise ne pourra pas lutter contre les entreprises qui produisent le même type de bien et depuis plus longtemps qu’elle. List considère que les concurrents sont tous des étrangers, il est donc favorable à la prise de mesures protectionnistes, provisoire, qui a pour but de permettre à cette entreprise de se développer à l’abri de la concurrence étrangère. Lorsque l’entreprise parvient à maîtriser ses coûts et qu’elle est devenue compétitive, List est favorable au libre échange.
¨ Le protectionnisme défensif de Nicolas Kaldor (1908-1986), il consiste à protéger les entreprises de la concurrence étrangère notamment lorsque les entreprises sont en difficulté à cause de la concurrence étrangère, à court terme cela peut protéger les entreprises menacées de disparaître, il permet donc de sauvegarder des activités qui en sont pas compétitive. A court terme, sauvegarde des emplois. A long terme, il n’est pas justifié sur le plan économique de garder des entreprises qui ne sont et qui ne seront jamais compétitive. Le protectionnisme défensif peut être défendu pour des raisons politiques, pour préserver la défense nationale d’un pays, notamment dans l’alimentation et l’armement.
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