Le ministre du Tourisme répond à la mise en garde de l'Association internationale du transport aérien sur l'introduction de la taxe sur les tarifs des billets à l'international. Haddad ne mâche pas ses mots!
Le ministère du Tourisme, Lahcen Haddad, digère mal la mise en garde de l'Association internationale du transport aérien (IATA) à propos de l'introduction d'une taxe sur les prix des billets d'avion à l'international à partir du mois d'avril prochain. Dans une mise au point diffusée ce vendredi, Haddad s'est dit étonné quant à la publication par des médias d'une lettre (de l'IATA) destinée à des secteurs gouvernementaux marocains, sans qu'ils aient reçu copie. "La publication le 20 décembre 2013 par l'IATA de cette lettre destinée au ministère du Tourisme sans avoir envoyé une copie au ministère concerné, au ministère de l'Economie et des finances, ni au ministère du Transport est un acte irresponsable et contraire aux normes en vigueur", estime le ministre du Tourisme.
Une acte "regrettable"
Haddad va plus loin en s'interrogeant sur "la raison qui pousserait une organisation de l'importance de IATA à se permettre d'évaluer la politique nationale dans le secteur du tourisme, un acte qui est du ressort d'autres organismes spécialisés". Et d'ajouter : "Il est d'autant plus regrettable que le contenu de la lettre, que l'IATA n'a pas jugé utile de faire parvenir à ses destinataires, est erroné et ne se base pas sur une analyse détaillée de l'impact de la taxe aérienne sur le tourisme". "Comment une taxe ne dépassant pas les 9 euros, soit moins de 1% de la valeur d'un voyage touristique au Maroc, peut-elle avoir des retombées négatives sur l'activité touristique ?", se demande Haddad. Le ministre du tourisme appelle d'ailleurs IATA à revoir ses données.
Pour rappel, IATA avait souligné, dans sa mise en garde dont le contenu a été rapporté par plusieurs journaux, que l'instauration d'une taxe de 100 DH sur les billets en classe économique et de 400 DH pour les autres catégories se traduira par un manque à gagner pour le Trésor de 1,1 milliard de DH et menacerait près de 13.000 emplois". Haddad estime que cette mesure permettra de générer près de 400 millions de dirhams au cours de la première année de son entrée en vigueur.
Une acte "regrettable"
Haddad va plus loin en s'interrogeant sur "la raison qui pousserait une organisation de l'importance de IATA à se permettre d'évaluer la politique nationale dans le secteur du tourisme, un acte qui est du ressort d'autres organismes spécialisés". Et d'ajouter : "Il est d'autant plus regrettable que le contenu de la lettre, que l'IATA n'a pas jugé utile de faire parvenir à ses destinataires, est erroné et ne se base pas sur une analyse détaillée de l'impact de la taxe aérienne sur le tourisme". "Comment une taxe ne dépassant pas les 9 euros, soit moins de 1% de la valeur d'un voyage touristique au Maroc, peut-elle avoir des retombées négatives sur l'activité touristique ?", se demande Haddad. Le ministre du tourisme appelle d'ailleurs IATA à revoir ses données.
Pour rappel, IATA avait souligné, dans sa mise en garde dont le contenu a été rapporté par plusieurs journaux, que l'instauration d'une taxe de 100 DH sur les billets en classe économique et de 400 DH pour les autres catégories se traduira par un manque à gagner pour le Trésor de 1,1 milliard de DH et menacerait près de 13.000 emplois". Haddad estime que cette mesure permettra de générer près de 400 millions de dirhams au cours de la première année de son entrée en vigueur.
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