Sur les neuf premiers mois de l'année, le nombre d'Espagnols qui on émigré a augmenté de presque 22% comparé à la même période de l'année dernière. Pour la deuxième année consécutive, il y a plus d'émigrants que d'immigrés. Si la crise joue un rôle dans le phénomène, l'Institut national des statistiques espagnol se montre prudent sur l'interprétation de la tendance.
Ces derniers temps, de plus en plus d'Espagnols quittent leurs pays. Selon l'Institut national des statistiques (INE) espagnol, 54.912 résidents ont quitté le pays sur les neuf premiers mois de l'année. C'est 21,6% de plus comparé à la même période de 2011.
117.000 Espagnols ont émigré
Depuis l'année dernière, 117.000 Espagnols ont quitté le pays pour s'installer à l'étranger. Surtout, indique l'INE, le nombre de de personnes qui arrivent en Espagne est inférieur à celui qui la quittent, puisque sur les neuf premiers mois de l'année, la population locale a baissé de 80.000 personnes.
En outre, les ressortissants d'Amérique latine et des pays de l'Europe de l'Est qui étaient venus en masse durant le boom immobilier et la croissance économique sont repartis. Ainsi, l'INE indique que 365.238 ressortissant étrangers ont quitté la patrie de Don Quichotte depuis le début de l'année. Si l'on tient compte de ceux qui sont arrivés pendant ce temps, le solde est négatif de quelque 50.000 personnes, soit le triple de l'année précédente.
2012 confirme la tendance observée en 2011
L'année 2012 vient confirmer et amplifier une tendance observée depuis l'année dernière. Elle s'explique évidemment par la situation de crise profonde dans laquelle est plongé le pays, et qui se reflète dans un taux de chômage qui a franchi les 25%, le plus élevé de l'Union européenne.
Toutefois, de là à affirmer que l'Espagne va devenir une terre d'exil, il y a un pas difficile à franchir. D'abord les chiffres de l'INE sont des projections qui doivent attendre d'être confirmées. Ensuite, il faut tenir compte des immigrés qui avaient obtenu la nationalité espagnole et peuvent avec les conséquences de la crise retourner dans leur pays d'origine, qui offre en ce moment plus d'opportunités d'emploi que dans la péninsule ibérique.
Les jeunes n'ont pas attendu la crise pour partir
Enfin, il y a le cas des jeunes espagnols qui, déjà avant la crise économique, avaient tendance à quitter le pays car ils étaient confrontés à la difficulté d'intégrer le marché du travail local. Ils comptent en effet parmi les jeunes qui au sein de l'Union européenne ont le plus profité des règles de libre circulation au sein de l'UE.
L'année dernière, l'INE avait indiqué que la démographie espagnole comme nombre d'autres pays de l'UE était orientée à la baisse. Elle estimait que d'ici 2021, la population passerait de 46,1 millions de personnes à 45,5 millions de personnes
Ces derniers temps, de plus en plus d'Espagnols quittent leurs pays. Selon l'Institut national des statistiques (INE) espagnol, 54.912 résidents ont quitté le pays sur les neuf premiers mois de l'année. C'est 21,6% de plus comparé à la même période de 2011.
117.000 Espagnols ont émigré
Depuis l'année dernière, 117.000 Espagnols ont quitté le pays pour s'installer à l'étranger. Surtout, indique l'INE, le nombre de de personnes qui arrivent en Espagne est inférieur à celui qui la quittent, puisque sur les neuf premiers mois de l'année, la population locale a baissé de 80.000 personnes.
En outre, les ressortissants d'Amérique latine et des pays de l'Europe de l'Est qui étaient venus en masse durant le boom immobilier et la croissance économique sont repartis. Ainsi, l'INE indique que 365.238 ressortissant étrangers ont quitté la patrie de Don Quichotte depuis le début de l'année. Si l'on tient compte de ceux qui sont arrivés pendant ce temps, le solde est négatif de quelque 50.000 personnes, soit le triple de l'année précédente.
2012 confirme la tendance observée en 2011
L'année 2012 vient confirmer et amplifier une tendance observée depuis l'année dernière. Elle s'explique évidemment par la situation de crise profonde dans laquelle est plongé le pays, et qui se reflète dans un taux de chômage qui a franchi les 25%, le plus élevé de l'Union européenne.
Toutefois, de là à affirmer que l'Espagne va devenir une terre d'exil, il y a un pas difficile à franchir. D'abord les chiffres de l'INE sont des projections qui doivent attendre d'être confirmées. Ensuite, il faut tenir compte des immigrés qui avaient obtenu la nationalité espagnole et peuvent avec les conséquences de la crise retourner dans leur pays d'origine, qui offre en ce moment plus d'opportunités d'emploi que dans la péninsule ibérique.
Les jeunes n'ont pas attendu la crise pour partir
Enfin, il y a le cas des jeunes espagnols qui, déjà avant la crise économique, avaient tendance à quitter le pays car ils étaient confrontés à la difficulté d'intégrer le marché du travail local. Ils comptent en effet parmi les jeunes qui au sein de l'Union européenne ont le plus profité des règles de libre circulation au sein de l'UE.
L'année dernière, l'INE avait indiqué que la démographie espagnole comme nombre d'autres pays de l'UE était orientée à la baisse. Elle estimait que d'ici 2021, la population passerait de 46,1 millions de personnes à 45,5 millions de personnes
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