Un taux de chômage de 8.1% contre 9.9%, trois mois avant.
L’économie marocaine, il faut bien le dire, semble parfois échapper aux lois…de l’économie. Alors que la croissance au deuxième trimestre a légèrement reflué (voir page 23), 112 000 emplois nets ont été créés, en particulier dans les services. Autre paradoxe, la croissance hors agricole s’est très bien comportée (4,7%), et pourtant le secteur industriel, lui, n’a créé aucun emploi en ce deuxième trimestre, il en a même perdu 38 000 !
Il reste qu’au deuxième trimestre le nombre de chômeurs, en valeur, a substantiellement baissé : 949 000 au lieu de 1,015 million un an auparavant, soit 66 000 chômeurs en moins. Et cette baisse a touché surtout le milieu urbain, mais aussi le rural : respectivement - 57 000 et -9000 chômeurs. C’est ainsi que le taux de chômage en milieu urbain a baissé de 1,2 point à 12,3% et en milieu rural de 0,1 point à 3,5%. Les femmes, en milieu urbain, sont celles qui en ont le plus profité : le taux de chômage les concernant a en effet baissé de 2 points. Par âge, les plus chanceux se sont les adultes urbains de 35 à 44.
Le gouvernement devrait toutefois savoir que ce fort repli du chômage n’est pas quelque chose d’exceptionnelle, il est conforme à ce qui est traditionnellement observé sur cette période de l’année. En 2009 et 2010, le taux de chômage à la fin du deuxième trimestre fut respectivement de 8% et 8,2% !
Salah Agueniou. La Vie éco
www.lavieeco.com
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