Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 60 millions d’euros maximum pour financer la construction d’un nouveau terminal à conteneurs au sein du port existant de Lomé, au Togo. Tel est le contenu de ce communiqué de presse.
«Le projet du terminal de conteneurs de Lomé (le Terminal) a pour objectif la construction, l’aménagement et l’exploitation d’un nouveau terminal de transbordement de conteneurs. Il sera exécuté au titre d’un accord de concession couvrant une période de 35 ans, la capacité de manutention attendue étant de 1,5 million d’Équivalent vingt pieds (EVP) par an. Lomé Container Terminal S.A, (LCT) une entreprise togolaise, exécutera le projet.
Le port de Lomé, situé sur le golfe de Guinée, est l’un des quelques ports en eau profonde d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) et est implanté sur un site idéal pour servir de plaque tournante de transbordement pour la côte ouest-africaine. Il sert également de porte d’entrée et de sortie pour des pays sans littoral tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ainsi que pour le nord du Nigeria.
Le port de Lomé assure actuellement la manutention de 221 000 EVP par an, et ce volume devrait augmenter considérablement d’ici 2015. La croissance prévue du trafic devrait répondre à la demande croissante togolaise et régionale, tirée par les importations, demande émanant des marchés sahéliens du Burkina Faso, du Niger et du Mali, et le commerce transfrontalier avec le Nigeria devrait également enregistrer une croissance.
La Mediterranean Shipping Company («MSC»), qui est la deuxième plus grande compagnie maritime au monde, avec une part de 12 % du marché international du transport de conteneurs, sera le principal client du terminal. La MSC signera un accord de services de terminal, aux termes duquel elle s’engagera à acheminer la plus grande partie de ses marchandises destinées à l’AOC par l’intermédiaire du terminal.
Au niveau régional, le Terminal est susceptible d’accroître l’efficacité opérationnelle sur le marché du transport maritime en Afrique de l’Ouest et du Centre, améliorant ainsi l’accès des importateurs et des exportateurs aux marchés étrangers, à des coûts moindres. Ceci stimulera la concurrence sur le marché régional du transport et de la logistique maritimes, ce qui devrait favoriser davantage l’intégration régionale. Le projet devrait encourager d’autres installations portuaires de la région à améliorer leur efficience et leur infrastructure pour maintenir leur compétitivité.
Le projet du terminal permettra l’expansion du secteur maritime du Togo, de générer des recettes pour le gouvernement, et d’accroître les économies réalisées par les consommateurs et par les compagnies maritimes. De plus, l’augmentation du trafic de conteneurs devrait également renforcer la collaboration avec les entreprises locales de transport, dont la plupart sont des petites et moyennes entreprises. Le Togo bénéficiera également du savoir-faire dans l’exploitation et la gestion des ports, avec à la clé le perfectionnement des compétences de la main-d’œuvre locale. »
«Le projet du terminal de conteneurs de Lomé (le Terminal) a pour objectif la construction, l’aménagement et l’exploitation d’un nouveau terminal de transbordement de conteneurs. Il sera exécuté au titre d’un accord de concession couvrant une période de 35 ans, la capacité de manutention attendue étant de 1,5 million d’Équivalent vingt pieds (EVP) par an. Lomé Container Terminal S.A, (LCT) une entreprise togolaise, exécutera le projet.
Le port de Lomé, situé sur le golfe de Guinée, est l’un des quelques ports en eau profonde d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) et est implanté sur un site idéal pour servir de plaque tournante de transbordement pour la côte ouest-africaine. Il sert également de porte d’entrée et de sortie pour des pays sans littoral tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ainsi que pour le nord du Nigeria.
Le port de Lomé assure actuellement la manutention de 221 000 EVP par an, et ce volume devrait augmenter considérablement d’ici 2015. La croissance prévue du trafic devrait répondre à la demande croissante togolaise et régionale, tirée par les importations, demande émanant des marchés sahéliens du Burkina Faso, du Niger et du Mali, et le commerce transfrontalier avec le Nigeria devrait également enregistrer une croissance.
La Mediterranean Shipping Company («MSC»), qui est la deuxième plus grande compagnie maritime au monde, avec une part de 12 % du marché international du transport de conteneurs, sera le principal client du terminal. La MSC signera un accord de services de terminal, aux termes duquel elle s’engagera à acheminer la plus grande partie de ses marchandises destinées à l’AOC par l’intermédiaire du terminal.
Au niveau régional, le Terminal est susceptible d’accroître l’efficacité opérationnelle sur le marché du transport maritime en Afrique de l’Ouest et du Centre, améliorant ainsi l’accès des importateurs et des exportateurs aux marchés étrangers, à des coûts moindres. Ceci stimulera la concurrence sur le marché régional du transport et de la logistique maritimes, ce qui devrait favoriser davantage l’intégration régionale. Le projet devrait encourager d’autres installations portuaires de la région à améliorer leur efficience et leur infrastructure pour maintenir leur compétitivité.
Le projet du terminal permettra l’expansion du secteur maritime du Togo, de générer des recettes pour le gouvernement, et d’accroître les économies réalisées par les consommateurs et par les compagnies maritimes. De plus, l’augmentation du trafic de conteneurs devrait également renforcer la collaboration avec les entreprises locales de transport, dont la plupart sont des petites et moyennes entreprises. Le Togo bénéficiera également du savoir-faire dans l’exploitation et la gestion des ports, avec à la clé le perfectionnement des compétences de la main-d’œuvre locale. »
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