LILLE - Louis Dreyfus Armateurs et la compagnie danoise DFDS ont déposé une offre de reprise partielle de la compagnie de ferries SeaFrance, placée en redressement judiciaire, a annoncé mardi un communiqué de Dreyfus.
Il s'agirait de la seule offre de reprise, alors que la date limite de dépôt des dossiers de reprise arrive à échéance mardi soir.
"Si cette offre était retenue, les deux groupes formeraient une société commune, détenue majoritairement par DFDS, pour acquérir les actifs repris de SeaFrance", indique le communiqué.
"L'intention des deux partenaires est d'apporter à cette société commune la ligne Douvres-Dunkerque (DFDS) et les activités ferries de LD Lines", filiale de Louis Dreyfus Armateurs, a ajouté le communiqué.
LD Lines avait déjà pris en 2009 des contacts avec la SNCF, principal actionnaire de SeaFrance, pour proposer un projet de fusion avec SeaFrance.
Pour la CFDT, syndicat majoritaire chez SeaFrance, "l'intention est encore une fois de casser l'entreprise et de la liquider morceau par morceau".
Selon Didier Cappelle, secrétaire général de la CFDT maritime, l'annonce fin juin de l'arrêt d'un navire de fret de SeaFrance, qui assurait des liaisons entre Calais et Douvres (Royaume-Uni), et de la suppression de 200 postes aurait été faite pour satisfaire DFDS en vue de ce rachat.
"Ce nouveau plan social, c'était pour DFDS et non pas pour Bruxelles comme on nous l'avait annoncé. Mais on ne les laissera pas faire ça. On est prêts à utiliser tous les moyens à notre disposition pour empêcher ce rachat", a indiqué Didier Cappelle.
La CFDT avait annoncé en mars qu'elle travaillait à un projet de Scop (Société coopérative et participative) afin de présenter un projet de reprise de SeaFrance d'ici fin septembre. Elle avait demandé vendredi le report au 1er octobre de la date limite pour le dépôt des dossiers des repreneurs éventuels.
DFDS est le principal opérateur maritime logistique intégré d'Europe du Nord. Il dispose d'un réseau de 25 lignes et de 50 navires et emploie 5.000 salariés dans 20 pays.
SeaFrance, qui a déjà connu deux plans sociaux depuis 2009 et connaît d'importantes difficultés de trésorerie, est en redressement judiciaire pour une période de 18 mois qui s'achève fin octobre. Ses effectifs sont passés de 1.580 à 900 salariés.
Il s'agirait de la seule offre de reprise, alors que la date limite de dépôt des dossiers de reprise arrive à échéance mardi soir.
"Si cette offre était retenue, les deux groupes formeraient une société commune, détenue majoritairement par DFDS, pour acquérir les actifs repris de SeaFrance", indique le communiqué.
"L'intention des deux partenaires est d'apporter à cette société commune la ligne Douvres-Dunkerque (DFDS) et les activités ferries de LD Lines", filiale de Louis Dreyfus Armateurs, a ajouté le communiqué.
LD Lines avait déjà pris en 2009 des contacts avec la SNCF, principal actionnaire de SeaFrance, pour proposer un projet de fusion avec SeaFrance.
Pour la CFDT, syndicat majoritaire chez SeaFrance, "l'intention est encore une fois de casser l'entreprise et de la liquider morceau par morceau".
Selon Didier Cappelle, secrétaire général de la CFDT maritime, l'annonce fin juin de l'arrêt d'un navire de fret de SeaFrance, qui assurait des liaisons entre Calais et Douvres (Royaume-Uni), et de la suppression de 200 postes aurait été faite pour satisfaire DFDS en vue de ce rachat.
"Ce nouveau plan social, c'était pour DFDS et non pas pour Bruxelles comme on nous l'avait annoncé. Mais on ne les laissera pas faire ça. On est prêts à utiliser tous les moyens à notre disposition pour empêcher ce rachat", a indiqué Didier Cappelle.
La CFDT avait annoncé en mars qu'elle travaillait à un projet de Scop (Société coopérative et participative) afin de présenter un projet de reprise de SeaFrance d'ici fin septembre. Elle avait demandé vendredi le report au 1er octobre de la date limite pour le dépôt des dossiers des repreneurs éventuels.
DFDS est le principal opérateur maritime logistique intégré d'Europe du Nord. Il dispose d'un réseau de 25 lignes et de 50 navires et emploie 5.000 salariés dans 20 pays.
SeaFrance, qui a déjà connu deux plans sociaux depuis 2009 et connaît d'importantes difficultés de trésorerie, est en redressement judiciaire pour une période de 18 mois qui s'achève fin octobre. Ses effectifs sont passés de 1.580 à 900 salariés.
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