Les grands chantiers du Maroc intègrent également le développement des infrastructures de transport. Logique. Les infrastructures devant porter les investissements enclenchés à travers les différents axes géographiques identifiés économiquement porteurs. Rattraper le retard dans la construction des routes, autoroutes, des liaisons ferroviaires, portuaires et aériennes est donc le défi que s’est lancé le Maroc. Devenir la plateforme commerciale de la région Mena a été très souvent mis en exergue dans les différentes interventions officielles. Il n’empêche que l’amélioration des infrastructures de transport devra dans un premier temps changer les modes de comportements des habitants citadins ou ruraux. Conférer une mobilité aux citoyens permettra d’accélérer la régionalisation tant attendue. Le désenclavement des populations rurales représentant également une des priorités. Les investissements globaux sont colossaux. Ils s’élèvent à pas moins de 119,5 milliards de dirhams. Des routes et